Marcolès
Auvergne Rhône-Alpes, Cantal
Marcolès, Petite Cité de Caractère®
Marcolès est reconnue comme une Petite Cité de Caractère®. Cette marque témoigne de la qualité des patrimoines locaux et de l’engagement de la commune à les protéger et à les mettre en valeur. Autour de cette question centrale, se construit un tourisme à dimension humaine, privilégiant la qualité d’une rencontre, le plaisir de découvrir des pépites patrimoniales, de flâner dans la cité, d’être acteur d’une animation culturelle, d’aller au marché... Dans le Cantal, venez découvrir nos Petites Cités de Caractère®, leur histoire, leurs patrimoines et leurs habitants, et apprécier un certain art de vivre. Vous y trouverez cette carte numérique qui vous permettra de repérer facilement les différents points d’intérêts pour vous aider dans votre découverte.
Marcolès, cité des carriérons en Châtaigneraie
Située en Châtaigneraie cantalienne, entre volcan cantalien et vallée du Lot, Marcolès est au cœur d’une nature généreuse et vallonnée, à deux pas de la vallée de la Rance, idéale pour les amateurs de cyclisme. Cité millénaire, Marcolès a traversé les siècles en s'adaptant aux évolutions de son environnement : fortifiée au Moyen Âge, prospère à la Renaissance, meurtrie lors des guerres de religion et la Seconde Guerre mondiale ... Marcolès est aujourd’hui une cité où il fait bon vivre, où les habitants et les artisans d’art se rencontrent au détour des carriérons de Marcolès. Flâner dans ces ruelles étroites et sinueuses, c’est s’offrir un voyage au cœur du Moyen Âge, et jouir d’une atmosphère calme et paisible, propice à la rêverie.
Fondations de Marcolès
La première mention écrite de l’existence de Marcolès date du Xe siècle. Dénommé « Pagus Marculiscus », Marcolès est alors une possession du comte Géraud, abbé d’Aurillac. Du Moyen-âge, datent notamment une première enceinte fortifiée et la construction de la tour, qui est l’actuelle Maison Carrée, par Astorg de Conros en 1203. Au XVe siècle, la cité se dote d’un nouveau périmètre de fortifications avec le Portail-Haut et le Portail-Bas. L’actuel « Tour de ville » constituait les fossés, comblés pendant la Révolution. De la Renaissance, nous avons gardé les belles façades des maisons de la Rue Longue, maisons de notables avec arcades, caves voûtées et fenêtres à meneaux. Marcolès est alors une cité commerçante et prospère, favorisée par sa situation entre Quercy et Haute-Auvergne.
Portes de la ville
L’enceinte qui demeure visible de nos jours date du XVe siècle. L’accès à la ville se faisait exclusivement par les deux portes ouest et est : Le Portail-Haut et le Portail-Bas. Le Portail-Bas conserve bien visibles les attributs liés à ses fonctions défensives : gonds de la porte, emplacements de la barre et de la herse, escalier d’accès en haut des remparts… Et à l’extérieur, on voit les archères et le blason de la ville (Famille de Boisset). Un troisième passage, au nord-ouest, permet l’accès à la ville : La Fausse-Porte. C’est une brèche percée dans le rempart, dit-on, pendant la guerre de 100 ans.
Portes de la ville
L’enceinte qui demeure visible de nos jours date du XVe siècle. L’accès à la ville se faisait exclusivement par les deux portes ouest et est : Le Portail-Haut et le Portail-Bas. Le Portail-Bas conserve bien visibles les attributs liés à ses fonctions défensives : gonds de la porte, emplacements de la barre et de la herse, escalier d’accès en haut des remparts… Et à l’extérieur, on voit les archères et le blason de la ville (Famille de Boisset). Un troisième passage, au nord-ouest, permet l’accès à la ville : La Fausse-Porte. C’est une brèche percée dans le rempart, dit-on, pendant la guerre de 100 ans.
Belle façade Renaissance
Dans le « Carriéron del ven negre » (Ruelle du vent du nord), on peut admirer une des plus belles façades de la cité : Les corbeaux apparents de la charpente ancienne, les deux petits « fenestrons » qui éclairent le grenier, les fenêtres à meneaux caractéristiques de la Renaissance, et les portes en rez-de-chaussée qui rappellent l’origine médiévale de la bâtisse. On peut ainsi lire les évolutions de la construction depuis ses fondations médiévales jusqu’à son état actuel. C’est un bel exemple de restauration respectueuse du patrimoine de la cité.
Église Saint-Martin
Située au cœur de la place forte, l’église est un imposant et massif édifice du XVe siècle, de style gothique méridional aux murs de granite et toiture en lauzes de schiste. Maintes fois remaniée au cours des siècles, elle était à l’origine simplement constituée du seul rectangle de la nef. Puis, les riches familles de Marcolès y firent construire huit chapelles latérales pour y avoir droit de banc et de sépulture. Chaque chapelle constituait un bâti indépendant accolé à la nef. Ce n’est qu’au XIXe siècle que l’ensemble fut réuni sous un même toit.
Ornements intérieurs de l'église
L'Église regorge de trésors dont les 4 statues en pierre polychrome : St Jacques et groupe la Sainte Parenté de part et d’autre du porche d’entrée, l’archange Gabriel et la Vierge Marie dans la niche de la chapelle de l’annonciation. Sont remarquables la chaire de vérité (MH) de 1753 avec ses polychromies et ses formes concaves, les retables et bancs d’œuvre des chapelles et particulièrement le retable en bois doré de la chapelle du rosaire. Dans le chœur, le grand tableau de la Présentation au temple (MH) est une copie d’atelier d’un tableau de Jouvenet. La dernière chapelle nord, près du chœur, est dédiée à St Martin. Découverte sous le maître autel à l’occasion de travaux en 1667, une statue reliquaire en bois du XIVe siècle représente le saint évêque. Elle contenait 19 ossements de l’évangélisateur des Gaules, 5 sont conservés dans la châsse dorée au centre du retable.
Restauration de l'église
La municipalité a mené à bien un programme complet de restauration extérieure et intérieure de l’édifice, maintenant inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH). Avec le concours du Conseil Régional, du Conseil Départemental, de la Fondation du Patrimoine, de l’Association des Amis de l’église St Martin et de la paroisse, et sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France (ABF) et de la conservatrice des antiquités et objets d’art (CAOA), l’église St Martin a retrouvé les décors et les couleurs de ses origines. Tableaux, retables, statues, fresques murales, bancs d’œuvre reflètent la diversité des embellissements apportés au cours des siècles passés.
Échoppes médiévales
Les façades de nombreuses maisons de la cité conservent, très lisible, la structure médiévale où l’on retrouve deux types de portes. La porte piétonne est une porte en ogive, étroite et souvent précédée de quelques marches empiétant sur la rue, qui donne accès à l’habitation et aux étages. La porte en arcade, plus large, permet d’accéder à la boutique ou l’espace professionnel du rez-de-chaussée. Bien que souvent remaniées au cours des siècles, on peut retrouver sur nombre de nos façades cette composition typique de l’époque médiévale
Toits de Marcolès
Depuis le jardin à l’arrière de l’église (ancien cimetière jusque vers 1875), on peut voir la variété des matériaux de toitures. Si les murs de la cité sont tous en granite local, les toitures traduisent les influences multiples en Châtaigneraie. Si la lauze de schiste domine, elle côtoie l’ardoise mais aussi la tuile romane (influence du midi déjà proche) et d’autres types de tuiles plus modernes.
Carriérons de Marcolès
Ce mot occitan, dont la prononciation est « cariérou », désigne les ruelles qui parcourent la cité entre la Place de l’Eglise et la Rue Longue. Ces petites rues typiques étaient bordées de modestes demeures paysannes, de petites granges ou étables, où cohabitaient hommes et bêtes… On remarquera les « pissadous », pierres en surplomb qui déversaient les eaux sales dans la rue. L’une d’elle portait le nom évocateur de « carriéron merdos ». On remarquera aussi les chasse-roues qui sont des pierres posées à l’angle des rues pour éviter que les moyeux des charrettes n’accrochent le mur, ainsi que les anneaux d’attache pour les animaux.
Vie paysanne au coeur de la cité
Jusqu’au début du XXe siècle, il faut imaginer une cité paysanne grouillant de vie dans les carriérons : petites maisons serrées, abritant chacune une famille, souvent nombreuse, presque toujours un cochon, quelques poules et parfois quelques brebis, chèvres ou même vaches. Dans les ruelles, les tas de bûches pour alimenter les « cantous » (foyers) côtoient les tas de fumier… Ce qui n’empêche pas le développement d’une grande activité artisanale et de petits commerces : forgerons, charrons, tailleurs, sabotiers, merceries, épiceries, boucheries, boulangeries… L’activité bat son plein avec les foires, notamment celle de la Saint-Jean le 23 juin, et celle de la Saint-Martin le 11 novembre. Tard le soir, Les auberges résonnent des airs de cabrette et des éclats de voix que favorisent les « pintous » (chopines) successifs
Maison Carrée
Au centre de la cité, cette maison se dresse à l’emplacement de la tour construite en 1203 par Astorg de Conros. Ce fut pendant longtemps la résidence du seigneur prieur de la cité. Cette tour de guet et de défense était en ruine à la révolution et la maison actuelle fut construite en 1824 par la famille d’Humières. On notera la présence très visible des « arcs de décharge » au-dessus des linteaux de fenêtres destinés à répartir le poids de la façade sur les piliers des fenêtres pour soulager le linteau de pierre.
Maison du four
Cette maison qui jouxte le Portail-Bas, est construite de part et d’autre du rempart du XVe siècle. Le rempart, à l’intérieur de la maison, abrite un magnifique four à pain, aux dimensions imposantes. On pourrait supposer qu’il s’agit du four banal que les habitants devaient utiliser pour cuire leur pain, contre redevances à payer au seigneur prieur. Dans la pièce du four, on distingue une meurtrière qui donnait sur l’entrée du Faubourg St Martin, avant la construction de la maison.
Faubourg Saint-Martin et sa fontaine
A partir du XVIe siècle, la population croît et les constructions s’installent hors de l’enceinte fortifiée, générant ainsi le développement des faubourgs. A l’est du bourg, le Faubourg Saint-Martin, est constitué de beaux alignements de maisons anciennes, proposant une très belle perspective sur l’église quand on arrive dans la cité. A l’entrée du faubourg, l’eau de la belle fontaine Saint-Martin possédait, dit-on, la faculté de faciliter l’acquisition de la marche aux enfants qui venaient y tremper les pieds.
Rue Longue et ses caves
Entre les deux portes de la ville, c’est la rue principale, celle des notables et des commerçants. Ses belles demeures en pierre de taille présentent de nombreux témoignages du Moyen-âge et de la Renaissance. Nombreuses sont celles qui abritent une très belle cave voûtée. Ces caves servaient d’entrepôts aux marchandises venues du midi proche (fruits, grains, vins…), à celles venues de la Haute-Auvergne voisine (fromages, cuirs…) et aux productions locales (châtaignes, sarrazin…). La cité connaissait alors une très florissante activité commerciale, sur un axe de communication majeur entre le Rouergue, le Quercy et les montagnes d’Auvergne.
Forge, travail et poids public
La présence de ces édifices traduit le lien entre la cité et son environnement paysan. Le forgeron était constamment sollicité pour la fabrication et l’entretien de l’outillage des paysans (socs de charrue, outils à main…). Il était aussi maréchal-ferrant et à ce titre ferrait et soignait les sabots des animaux de trait (bœuf, vaches et parfois chevaux). Le « travail », près de la forge, servait à immobiliser les animaux pendant ces opérations. De l’autre côté de la rue, un beau petit édifice en pierre et toit de lauze porte en pignon, le blason de la ville. Il abrite depuis le début du XXe siècle, le système de pesée qui permettait les transactions d’animaux et autres marchandises.
Place de la Fontaine
La Place de la Fontaine s’étend en haut du bourg et est entourée de belles constructions, notamment l’Auberge de la Tour, l’ancien Hôtel Peyrou et l’ancienne maison du notaire. Elle s’ouvre sur la Rue Longue par le Portail-Haut. C’était le lieu où se tenaient les foires jusqu’au milieu du XXe siècle. La fontaine fut édifiée à la fin du XIXe siècle. Elle est surmontée d’une belle croix en pierre de Volvic. Le monument aux morts, inauguré en 1927 porte le nom des 64 enfants de Marcolès morts pour la France au cours de la Grande Guerre et des 4 tombés en 1940.
Tradition artisanale
L'artisanat est profondément enraciné dans l'histoire de Marcolès, où les habitants ont développé durant des siècles des savoir-faire spécifiques, liés à l'agriculture, à la construction ou à la vie quotidienne. Aujourd’hui l’artisanat traditionnel se marie avec la création artistique contemporaine. Ainsi la saboterie et la forge des années 30 côtoient les ateliers d’artistes et artisans d’art, qui trouvent dans ce cadre unique l'inspiration pour exprimer leur talent. De nombreux créateurs talentueux et innovants ouvrent ateliers et galeries entre porches et carriérons : galochier, sabotier, ferronnier, potier, hydromelier, graphiste-tatoueur, spa….
Art dans l’espace public
Marcolès accueille des animations entièrement dédiés à l’art, dans un écrin médiéval. La cité toute entière devient un décor de théâtre pour les Nuits de Marcolès en juillet. Les conteurs s’approprient et illuminent les carriérons, escaliers, balcons et porches pour les rendre acteurs d’une déambulation nocturne et contée. Le 15 août, les clés de la cité sont remises aux échassiers, jongleurs, saltimbanques, musiciens ou comédiens qui investissent le bourg médiéval, pour proposer des spectacles de rue vivants et participatifs. La cité est rendue aux artisans créateurs pour le marché d’art et d’artisanat en novembre, où les créations se découvrent au fil d'une déambulation dans le centre médiéval de Marcolès.
Art de vivre
Marcolès se visite à travers ses carriérons, ses ateliers d’artistes et artisans … mais aussi en prenant le temps pour un voyage gustatif à la découverte de sa gastronomie, qui réserve de belles surprises. Les saveurs de la région se dégustent dans les restaurants traditionnels, ou au sein de l’Auberge de la Tour étoilée au guide Michelin, et de son bistronomique. Sur la table, on retrouve notamment l’hydromel fabriqué à Marcolès. Le nectar ancestral, issu de la fermentation du miel et de l'eau, peut aussi se savourer chez le maître-hydromelier dans la boutique située dans une cave voûtée de la Rue Longue.
Marcolès à vélo
Au cœur du cadre naturel vallonné offert par la Châtaigneraie, Marcolès est une étape incontournable pour les cyclistes en chemin sur la véloroute “Grande Traversée du Volcan”, reliant la vallée du Lot aux montagnes cantaliennes. En toutes saisons, on accède à la cité, pour une halte gourmande et culturelle, par les routes sinueuses de la vallée de la Rance. Les amoureux du cyclisme se retrouvent aussi tous les étés lors du Critérium Professionnel de Marcolès, événement né en 1993 pour rendre hommage à Lucien Cantournet, un passionné de cyclisme qui a marqué l'histoire de la ville. A cette occasion, Marcolès devient le théâtre d'une compétition intense, où les coureurs professionnels se livrent une bataille sans merci.
Marcolès en Châtaigneraie Cantalienne
Petites Cités de Caractère® de la Châtaigneraie
Mentions légales
Ce projet de carte interactive est porté par les associations Petites Cités de Caractère® de France, Petites Cités de Caractère® en Auvergne Rhône Alpes, Petites Cités de Caractère® du Cantal et par la commune de Marcolès.
Il est soutenu financièrement par l'Appel à Manifestation d'Intérêt "Destinations Digitales" du plan "Destination France" piloté par Atout France, par la convention FNADT du Commissariat Massif Central, par l'appel à projet "patrimoine et numérique" de la Région Auvergne Rhône-Alpes, et par la Fondation d’Entreprises du Crédit Agricole Centre France.
Le plan de la commune (visuel de fond) a été réalisé par Laura Catheline - atelier passage.
Les traductions en anglais ont été réalisées par l'Office de tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne.
Les voix ont été produites et enregistrées par Hélène Poussin - Compagnie « les pieds bleus » (version française), Nico production (version anglaise).
Les photos ont été produites et réalisées par Antom Production - Anthony Moujol, Patrick Forget, Pierre Soissons, Mairie de Marcolès, Petites Cités de Caractère®, Office de tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne, Virginie Liquori Instameet OT Chataigneraie.
Les vidéos ont été produites et réalisées par Petites Cités de Caractère®, Leomedias.
Conception et développement de la carte interactive par Tabula Rasa.
Mentions légales
Ce projet de carte interactive est porté par les associations Petites Cités de Caractère® de France, Petites Cités de Caractère® en Auvergne Rhône Alpes, Petites Cités de Caractère® du Cantal et par la commune de Marcolès.
Il est soutenu financièrement par l'Appel à Manifestation d'Intérêt "Destinations Digitales" du plan "Destination France" piloté par Atout France, par la convention FNADT du Commissariat Massif Central, par l'appel à projet "patrimoine et numérique" de la Région Auvergne Rhône-Alpes, et par la Fondation d’Entreprises du Crédit Agricole Centre France.
Le plan de la commune (visuel de fond) a été réalisé par Laura Catheline - atelier passage.
Les traductions en anglais ont été réalisées par l'Office de tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne.
Les voix ont été produites et enregistrées par Hélène Poussin - Compagnie « les pieds bleus » (version française), Nico production (version anglaise).
Les photos ont été produites et réalisées par Antom Production - Anthony Moujol, Patrick Forget, Pierre Soissons, Mairie de Marcolès, Petites Cités de Caractère®, Office de tourisme de la Châtaigneraie Cantalienne, Virginie Liquori Instameet OT Chataigneraie.
Les vidéos ont été produites et réalisées par Petites Cités de Caractère®, Leomedias.
Conception et développement de la carte interactive par Tabula Rasa.



